La Fédération internationale de football a assuré que la vidéo n'avait pas été utilisée pour exclure le capitaine français Zinédine Zidane après son coup de tête assénée en pleine poitrine de l'Italien Marco Materazzi en finale du Mondial.
« Le quatrième arbitre a vu (l'incident) en direct sur la pelouse et en a avisé l'arbitre et l'arbitre a pris sa décision, point barre. Il semble que l'arbitre ait attendu que la situation se clarifie un peu avant de prendre sa décision », a expliqué à la BBC Andreas Herren, porte-parole de la FIFA.
De son côté, ainsi que nous vous l'annoncions dès hier soir, la rédaction de Football 365 maintient que le quatrième officiel a bien eu recours à un moniteur vidéo comme l'ont confirmé Marcello Lippi, Raymond Domenech ainsi que plusieurs témoins situés à proximité immédiate de M. Cantalejo.
« Si le quatrième arbitre s'est déterminé en recourant à un moyen illégal, la finalité de l'action judiciaire est l'annulation du match » a expliqué Me Méhana Mouhou, avocat aux barreaux de Paris et de Rouen. Il entend saisir en référé devant le tribunal de grande instance de Paris « afin de faire auditionner le quatrième arbitre et toute personne ayant directement ou indirectement disposé d'une information ayant conduit à la sanction de Zinédine Zidane. » Il explique que la FIFA ayant une représentation à Paris, il peut saisir la justice française et non la justice suisse où est basée la FIFA. Il ne s'adresse pas au Tribunal Arbitral du Sport car il veut que « l'expertise qu(‘il) sollicite soit contradictoire et de droit commun. »
La FIFA a très tardivement démenti ce que Football365 affirmait quelques heures après la finale, à savoir que le quatrième arbitre avait regardé un ralenti sur un moniteur vidéo avant d'alerter un des juges de touche de l'arbitre argentin M. Elizondo. Ce recours à la vidéo est proscrit par tous les règlements de la FIFA. Bien évidemment, on voit mal la FIFA dire le contraire.